lundi 1 mai 2006

Dérive

«Rien. Nada. Mer d’huile. Partout autour, l’océan plat. La proue du bateau pointe vers l’Islande cachée derrière l’horizon. Ce même horizon cache l’Afrique à tribord, l’Amérique à babord. Vents à zéro et voiles baissées. Pourtant le GPS indique une vitesse d’un nœud. Le Gulf Stream, la dérive nord-atlantique, un courant de fond caché sous le miroir. Assis à l’avant, les pieds ballants, je guette la bise. Je devrais savourer ce sel, mais au fond de moi se chamaillent une vague inquiétude pour les réserves d’eau potable et une crainte sourde que de l’autre côté de ce miroir nous attende une tempête…»
(extrait – modifiable - d’un roman à venir)

Depuis quelques jours, le téléphone s’est tu. On n’ose plus demander de nouvelles. Impression désagréable de surplace. Mais il y a ce nuage à l’horizon, cette promesse de provocation de demain, qui assure que tout a une fin, et que, forcément, tout a un commencement. Enfin.

5 commentaires:

  1. Mon Dieu, je lis ton texte et j'ai l'impression que tu n'as pas envie d'être provoquée... et je te comprends. As-tu besoin de conseils pour provoquer des contractions?

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  2. Tu parles d'une affaire à écrire!
    Tout le monde va se mettre à t'appeler!!!
    Ha ha ha!
    El J.R.

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  3. Si ta fille est dans la vie ce qu'elle est dans le bedon de ta douce... achète-lui deux réveil-matins quand il sera temps! ;)

    Nous aussi on attend...

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  4. Ben voilà ce que ça donne quand on a pas des parents de la génération passe-partout!

    Y faut chanter: POUSSE POUSSE POUSSE PETITE GRENOUILLE...

    Allez, tous en coeur!

    (J'espère qu'elle a pas accès à Internet parce que sinon c'est sûr qu'elle a peur! :o/ )

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  5. Un extrait du roman de Rondeau pour préparer l'arrivée de Romane Rondeau...
    Tes fort Dan, t'es fort!

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