jeudi 31 juillet 2008

Tout et rien

Je reviens tout juste de Québec, comme quoi on revient de tout.

Au travers la horde de touristes (il faut voir le nombre d'appareils-photos brandis dans le rues de la Basse-ville), le Vieux-Québec sait garder son charme de carte postale. Mais, à moins de 200 mètres des murs, le deux-œufs-bacon à prix acceptable (je ne parle même pas d'abordable) est disparu. Même les déjeuners du m'as-tu-vu Bouche-dans la Bouche (ici, je digresse, mais il le faut: QUI sont l'auteur et le graphiste de l'incompréhensible affiche de ce resto? Bouche? Dans la Bouche bouche? Bouche dans la bouche? Sont-ce les mêmes libidineux à l'humour douteux qui ont fait les désopilants jeux de mots du menu, genre «Asperge-moi!»?… Au - se - cours… Mais bon, à voir la popularité de ce resto, je ne suis pas le marché cible… menfin, je reviens à mes oeufs...) du plateau semblent des aubaines quand on les compare à ceux des menus placardés ici et là dans la vieille capitale.

Entre deux averses (les organisateurs auraient dû investir un peu moins sur McCartney et un peu plus sur Mère Nature), j'ai savouré le Moulin à images de Lepage, j'ai mélangé les Jardins éphémères et les Potagers des visionnaires (heureusement qu'il n'y avait pas en plus une exposition intitulée «les Vergers des débonnaires» ou encore «les Jardinières octogénaires», j'y serais encore…) et, faute de temps, j'ai boudé Passagers/Passengers, car le reste de mes heures en terre du 418, je les ai passées à flâner, à manger et à boire dans des endroits No-Children-Friendly avec Dame V, question de se redécouvrir en tant qu'humains capables d'autres choses que de faire des châteaux de blocs, de changer des couches et d'attraper à un centimètre du plancher les objets cassants et de valeur inestimable.

Et que dire du bonheur de se lever à l'heure - tardive et bacchanale - de 8h30!

Je me suis gardé la promenade dans le nouveau Saint-Roch pour une autre fois.

Je suis revenu à mes chauffeurs de taxi montréalais (d'ailleurs, il faut que je vous en parle un de ces quatre…), le temps de quelques courses avant de partir monter la tente sous les arbres des Cantons de l'Est, question de tester les compétences scouts de mon terribeul-tout, et ses capacités à effrayer le raton affamé qui s'acharne sur la glacière.

D'ici là, il me reste 48 heures de civilisation.

C'est long…

jeudi 24 juillet 2008

Live and Let Die...

Suis en retard sur les évènements un peu. Je suis souvent comme ça, un peu décalé, jamais à la mode mais pas complètement à contretemps. C'est ce qui m'arrive avec le spectacle de Paul McCartney…

Voici un survol des évènements des derniers jours à son sujet, et de mes réactions…

Fait: On confirme un spectacle de l'avant-dernier Beatles vivant pour le 400e de Québec.
Moi: Beau coup de pub: le bonhomme est véritablement une légende.

Fait: Tout le monde capote: Wow, il est gentil; il n'est pas venu au Québec depuis près de 20 ans!
Moi: Moi, quelqu'un qui m'ignore pendant 20 ans sauf pour me dire quoi faire avec mes phoques, c'est pas fin de ma part, mais je le boude un peu. Je suis un peu puéril, je l'admets, mais bon…

Fait: Tout le monde continue de capoter: Wow, il est gentil: il nous offre un spectacle gratuit!
Moi: À plus de 4 millions de cachet, c'est pas lui le gentil, mais la ville de Québec. À 4 millions, vous n'avez pas idée de ce que je pourrais vous faire «gratuitement»…

Fait: Tout le monde n'en croit pas ses yeux! Le monsieur est, en plus d'une légende vivante, un vrai Sir avec de l'humour et de la gentillesse et une conscience sociale longue comme ça.
Moi: On oublie vite que le monsieur a tenté de saper le gagne-pain (et a presque réussi) de plusieurs Québécois quand il est venu nous faire la morale avec les phoques. C'est siiiiii cruel! Vous voulez voir de la cruauté, Sir? Allez voir dans quelles conditions sont élevées les poules. Allez voir une porcherie, juste une fois. Observez bien ce qu'endure un cochon de sa naissance à l'abattoir, combien de secondes il passera à l'air libre. Vous avez déjà visité un abattoir, Sir? Un phoque tué d'un coup de gourdin dans son milieu naturel souffre moins qu'un chevreuil tué à la carabine dans les bois! Alors, je n'ose comparer avec le porc auquel on casse le groin pour qu'il se tienne plus tranquille pendant son transport, transport lors duquel, avec un peu de chance et de calmants, il ne mourra pas écrasé par ses congénères… Alors désolé de ne pas pleurer sur la banquise avec vous.

Fait: Tout le monde ne se peut plus de bonheur! Tout le monde? Non! Une poignée d'irréductibles trouve qu'inviter un Britannique sur les lieux mêmes où le peuple francophone d'Amérique a perdu son territoire à la couronne britannique, c'est agir en colonisés (je paraphrase).
Moi: Je souris: c'est un peu exagéré, le bonhomme n'est pas responsable des actions de ses ancêtres. C'est un spectacle, c'est une fête, et lui un chanteur! Mais le rappel, en cette époque où rien ne doit déranger, tout doit être ok, où tous doivent «live and let die», ce rappel dis-je, cette ombre d'analyse de la situation que personne ne fait jamais sous peine de passer pour des «casseux» de party, se doit d'être.

Fait: Radio-Canada souligne et re-souligne à chaque bulletin de nouvelles que de méchants séparatistes veulent saper la fête.
Moi: Trop contente de bouffer du séparatisss, la télé d'état. C'est presque subtil.

Fait: Radio-Canada reproche à ces vilains séparatistes d'occuper trop d'espace médiatique au détriment de la fête du 400e.
Moi: Euh… Les «vilains» occupent, en terme d'espace, une feuille sur laquelle est écrite leur communiqué. Le reste de l'espace, c'est Radio-Canada et les autres médias qui le donnent, voire l'imposent. Arrêtez d'en parler et ils n'occuperont plus d'espace.

Fait: Radio-de plus en plus Cadenas interviewe McCartney, question de savoir ce qu'il pense des propos des vilains séparatisss, ce à quoi il répond: «J'ai à peine entendu parler de Wolfe à l'école. Je ne m'en rappelle plus trop. D'ailleurs "you still speak French?! You won, no?!"»
Moi: Ok. Fin de la gentillesse. Que Monsieur McCartney ne se rappelle plus de Wolfe, d'accord. Mais là, le petit ton arrogant et le «You won, no?!», bien qu'il se voulait humoristique, c'est trop.

Lors de cette bataille, on a perdu notre souveraineté. La plupart de ceux qui pouvaient se le permettre sont retournés en France. Les autres, pauvres pour la plupart et maintenus dans l'indigence, n'ont pu que se replier sur eux-mêmes. Quand ils osaient se lever debout, les Anglais leur mettaient la corde au cou. Et je parle même pas du sort réservé aux Acadiens.

Plus tard, près de la moitié des Canadiens français ont dû migrer aux États-Unis pour fuir la pauvreté (comme les Irlandais qui, curieuse coïncidence, ont aussi été colonisés pas les Anglais). Ceux qui sont restés ici étaient condamnés à des postes en bas de l'échelle à moins de parler anglais, et quelques-uns ont changé, informellement ou formellement, leur nom trop francophone pour une appellation anglaise afin de ne plus se faire «écoeurer» et pour avoir un mince espoir de vie meilleure. Ce n'est qu'il y a quelques décennies que notre fierté a commencé à revenir un peu.

«You won, no?!»

Aujourd'hui, dans ce pays qu'on m'impose, le taux d'assimilation des Francophones hors-Québec et hors-Acadie frôle le 80%. Même au Québec, les enfants issus d'un mariage mixte (anglo-franco) vont habituellement à l'école anglaise. Au collège où je travaille, il faut voir le nombre de noms de famille francophones sur mes listes de classe de français langue seconde de niveau 2, niveau où on apprend à distinguer le passé composé de l'imparfait, si seulement ils savent ce qu'est l'imparfait!!! La grande, la très grande majorité des Anglo-canadiens ne parlent pas français, et quand ils le font, ils méprisent habituellement mon accent: «I speak French, not Québécouââ» ai-je entendu plus d'une fois. Ici, à Montréal, combien d'unilingues anglais disent «Why speak French: We're in Canada!»? Qui n'est pas un jour entré dans un commerce montréalais en ne se faisant servir qu'en anglais?
J'arrête là, suis trop crinqué.

«You won, no?!»

No, Sir, on n'a pas gagné. On a perdu! On a perdu et on continue de perdre un peu plus chaque jour. Désolé de ne pas avoir le sourire des vainqueurs. Désolé de me souvenir encore de Wolfe…

Alors voilà. Merci d'être venu nous voir, Sir. Vous êtes un grand de la musique, c'est indéniable. Mais ce serait gentil de faire un peu attention à vos propos quand on vous invite, et de réserver votre micro à vos chansons.

vendredi 18 juillet 2008

Les Amoureux de la rue Drolet - conte naïf pour patienter

Pierre et Betty habitaient ensemble sur la rue Des Érables depuis longtemps. Certains disaient même depuis toujours. Ça peut être long, toujours. Pas pour eux. Betty aimait encore et toujours Pierre, et en retour, il l’aimait tout autant, et même un peu plus quand il le pouvait. Cet amour, Pierre le disait à tous. Je l’aime. Je l’aime. Je l’aime. Ça se répète, ces trucs-là. Et il répétait. Toujours. Enfin, pas toujours, mais souvent et depuis longtemps. Il partageait ainsi un sentiment grand comme ça qui lui avait donné deux enfants et plusieurs sourires, tous devenus grands avec le temps. Cependant, le problème avec les choses qui grandissent, c’est qu’après un certain temps, elles quittent la maison. Derrière elles, elles ne laissent que du silence. Et le silence, surtout devenu grand, ne part pas facilement.

Pierre avait ainsi continué à dire je l’aime, je l’aime, je l’aime. Mais c’est traître, les répétitions. On vient à s’habituer, à dire les choses machinalement, sans trop y penser. On n’a plus toujours les mots à la même place que le coeur.

Un jour qu’il marchait la rue Drolet, Pierre a rencontré Hélène. Elle s’était un peu foulé la cheville entre deux dalles de trottoir mal nivelées. Pierre l’avait soutenue, le temps que passe la douleur. Cette dernière a vite fait son chemin parce que des étincelles petites comme tout prenaient toute la place. Et les yeux avaient beau tenter de se fuir, ils se retrouvaient toujours. Ça sait où chercher, des yeux, quand ça veut se trouver. Ça a été une rencontre comme peu le vivent mais tous le souhaitent. Une rencontre qui arrête tout, les douleurs aux chevilles et les répétitions.

Ce soir-là, Pierre est rentré à la maison et il ne pensait plus qu’à cette Hélène. Betty n’a rien vu. Elle a bien senti que quelque chose n’était pas comme d’habitude. C’était peut-être le boulot, peut-être la météo. Il ne fallait pas trop chercher. Parfois, quand ça sent la fumée, on ne fait qu’enlever la pile du détecteur pour ne pas qu’il sonne. On apprend à faire ce genre de trucs quand on reste longtemps avec quelqu’un. Mais c’est risqué, les trucs. C’est comme faire du vélo sans les mains.

Les jours qui ont suivi, Pierre est retourné souvent sur la rue Drolet. Il voulait voir si les étincelles brûlaient toujours. Elles y brûlaient toujours. Puis les étincelles sont devenues des étoiles, puis des soleils, puis de nouveaux mondes à découvrir. C’est difficile à cacher, un nouveau monde. Et Pierre n’a pu le cacher longtemps à Betty. Il y avait trop de lumière. Les questions ont commencé à se faire insistantes. Des questions qui connaissaient déjà les réponses mais qui faisaient semblant de ne pas savoir. Betty avait besoin de les entendre, ces réponses. Pour les graver quelque part et souvent y revenir, juste pour être sûre. Et Betty a pleuré. Pierre aussi, il faut l’avouer. Mais les larmes, ça n’éteint pas les étoiles.

Plusieurs auraient crié ou se seraient débattus. Pas Betty. Pas même un peu de colère. Enfin si, un peu, mais si peu que Pierre en a été presque déçu. Comment Betty pouvait donner des coups de pieds alors qu’elle était à genoux? Il y avait trop de tristesse pour laisser sortir quoi que ce soit. D’ailleurs, déjà trop l'avait quitté. Elle a fermé la porte. Elle a tiré les rideaux, comme au théâtre quand les comédiens n’ont plus de mots à se mettre dans la bouche. Tout juste s’il y a eu un salut.

Betty est restée seule dans son logement de la rue Des Érables. Elle est pas mal disparue et depuis, on ne l’a plus revue. Enfin oui, parfois. Mais même quand on la regardait bien, on ne la voyait presque plus.

Pierre, lui, est parti habiter avec Hélène. Il a continué d’arpenter les trottoirs sous les arbres de la rue Drolet avec le sourire d’Hélène à son bras. Leurs pas se moquaient bien des dalles mal ajustées. Ils se sont fait des promesses un peu impossibles qu’ils tiendront quelque temps à bout de bras, à bout de rires, à bout de soupirs entre les draps. Pierre a continué à parler de son amour avec des mots si beaux et si doux qu’en les entendant, on se surprend à soupirer et à être un peu jaloux.

Parfois, quand je marche sur Des Érables, je pense à Betty, à cette femme soudainement devenue trop petite pour les promesses d’éternité. Je me demande si elle ouvrira un jour ses rideaux à nouveau.

En pensant à elle, je me dis que parfois, l’amour, le vrai, le grand, est une chose trop belle, et que trop de beauté en même temps, ça donne mal au cœur à quelqu’un, ça ne peut pas faire autrement.

dimanche 13 juillet 2008

Attention, je vous écoute...

Entendu au coin de Chabot et Rosemont:

«Je m'en vais au parc. Il faut que je prenne mes pilules.»

Ça doit être pour soigner sa dyslexie: il confond pharmacien et parcàchiens.

vendredi 11 juillet 2008

J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous...

Dans les films, dans les livres, tout est clair, franc, simple. Les choses se déroulent d’une façon non équivoque. Dans une fusillade, les mauvais meurent en un coup de feu, les bons sont blessés au bras, et si jamais un ami du bon était salement atteint, il lui resterait toujours quelques souffles pour dire «je t’aime», «c’est Louis le méchant» ou «n’oublie pas de nourrir Fido». Mais la vie n’a pas de scénariste (on se comprend)…

Depuis samedi, on s’inquiète : les évènements ont des airs de déjà vu, et la dernière fois, c’était une fausse couche. On touche du bois les doigts croisés que ce ne soit pas le cas cette fois-ci. On attend.

Quelques jours plus tard, Dame V. voit enfin son médecin:
1er diagnostic : fausse couche.
Pour être sûr, il nous est recommandé d’aller vérifier le tout par voies technologiques.

Alors go hosto. À l'échographie, mon œil pourtant fort peu aguerri voit un têtard, sa tête, son coeur qui bat, l’espace qu’il occupe, comment tout cela est soudé à la paroi utérine, toutttt, et les clics de souris mesurent des longueurs en millimètres, très peu de millimètres. La vie est là, incroyablement petite et terriblement minuscule, mais elle est là!
2e diagnostic: Yé! Tout va bien!

Mais il reste les tests sanguins, le (les!) spéculum, les urines en pot, l’histoire moult fois répétées, etc.

Et comme dans les blagues, notre docteure est revenue avec une bonne et une mauvaise nouvelle: fausse couche ET grossesse...

Euh, pardon? Pourriez-vous répéter?

...

Eh oui: c'était des jumeaux!

On ne sait pas encore comment vivre cela.
C'est joyeux mais triste mais joyeux.
On en perd un, il en reste un, on est à 2 mois, on est pas sortis du bois (on n'est jamais sorti de ce putain de bois), il reste quelques semaines de stress... Alors on focusse sur le bon côté des choses.

Mais on est comme épuisés en ce moment.



Un petit mot à toutes les bonnes âmes, comme la réceptionniste d’hier, qui, pour nous réconforter, comparent avec pire et nous disent que «c’est bien pire quand ça arrive à 30 semaines de grossesse…»

Meuh!?!...

Pourquoi ne pas dire aux Juifs que ça aurait pu être pire que leurs 6 millions de morts : 20 millions pour les Russes au cours de la Deuxième Guerre mondiale! Alors, hein?!

Bon, ok, je compare n’importe quoi à son chien. Il est vrai qu’une fausse couche à 8 semaines de grossesse, c’est pas aussi pire que bla bla... Mais comme je dois bien me défouler quelque part, que j’ai très peu de munitions et encore moins de cibles en ce moment, alors vous saurez me pardonner.

vendredi 4 juillet 2008

Attention, je vous écoute...

«L'humain et son frère sont des salauds...
Surtout le frère.»

Patrick Belisle

mardi 1 juillet 2008

*&?%$#@!

Bon, ok, je saute une coche…

Je ne sais pas comment c’est dans votre voisinage, mais ici, j’en pleure presque : les déménageurs-déménagés du quartier (le sacro-saint-plateau-écolomanqué-de-mes-deux) ont profité de l’annuel changement d’adresse collectif pour faire le ménage.

Je n’ai jamais, et je pèse mon jamais, JAMAIS vu autant de trucs laissés sur le trottoir et dans les ruelles. Et si ce n’était que des millions de sacs à ordures… Mais non : des matelas, des télés, des écrans d’ordi, des bibliothèques, des meubles de toute sorte, des livres, nommez-les, il y a de tout! J’ai même vu une table de babyfoot (elle n’est pas restée là longtemps par contre…) En allant visiter un ami hier, je me suis trouvé un trépied de caméra (parfaitement fonctionnel), un dictionnaire Larousse 1999 et un Multi presque neuf, ainsi qu’un pot plein de petite monnaie!!! Quoi, c’était trop lourd? Trop long à rouler? Avoir eu plus de mains, je revenais avec un écran d’ordi 17 pouces et un magnétoscope.

Moi, qui suis glaneur de nature, j’ai eu le goût de louer un camion puis de faire le tour. J’ignore encore pourquoi je ne l’ai pas fait.

Au cours des dernières années, j’ai ramassé plein de trucs dans les ordures : des chaises auxquelles il ne manque qu’un boulon, une chaise berçante dont je n’ai eu qu’à remplacer le fond, plein de jouets et d’équipement pour la petite (souvent, un simple chiffon et du désinfectant et voilà! un joli xylophone tout neuf!)...

Les gens ne cessent de répéter à quel point l’environnement les inquiète, mais dès qu’un truc est brisé, désuet ou, surtout, passé de mode, ils les foutent aux ordures pour s’acheter du plus neuf. Et si ce qu'ils jettent n'est pas cassé, ils le cassent en le lançant du 2e étage... Allez! Zouuu la grosse télé qui va bien; je m’achète l’écran plat qui est teeeeeeeellement plus beau!

Si, au moins, ils donnaient tout cela à des plus démunis. Meuh non! Sur le trottoir à grands coups de pied…

J’aime très profondément plusieurs spécimens de l’humanité, mais je crois sincèrement que l’humain ne mérite pas de se survivre…