mardi 27 avril 2010

Un jour, je serai critique littéraire

Dans un mauvais roman d'action, on peut dire que les personnages expirent plus qu'ils n'inspirent.

vendredi 23 avril 2010

Petit cadeau en ce lendemain du jour de la Terre

Constat 1 : Depuis quelques années, on s'acharne à se débarrasser des sacs de plastique à usage unique.

Constat 2 : En même temps, on m'incite très très fort à composter mes déchets organiques et d'en faire une sorte de fumier pour engraisser mon jardin.

Alors pourquoi exige-t-on que tous emballent chaque caca de Fido dans un de ces sacs? L'air de rien, on doit emballer individuellement des millions de «petits cadeaux» par jour en Amérique...

N'y aurait-il pas d'autres solutions?

mardi 20 avril 2010

Recrue de mai

Vous connaissez La Recrue?

Voici comment ils présentent leur projet:
«Comme le dit le titre du projet, il y a une Recrue par mois. L'équipe de La Recrue du mois choisit, en collégialité, les livres qui deviennent des Recrues (...) en tentant d'exprimer la diversité des publications sur la scène littéraire québécoise. Tous les 15 du mois, les collaborateurs publient leur commentaire.»

Bref, avec J'écris parce que je chante mal, je suis la recrue de mai!

Disons que mes ongles et moi attendons le 15 mai avec impatience.

mardi 13 avril 2010

Michel Chartrand 1916-2010

Après Falardeau, Chartrand. 2010 est dure avec nous. En cette époque du patron roi, du tout pour soi et des paradis fiscaux réservés aux nantis, malgré ses nombreux travers, sa grande gueule me manquera. Beaucoup.



Merci à Anne Archet pour la citation et la photo.


«Mets un paquet de piasses dans une forêt et ça ne mènera pas la pitoune au bord du chemin. Mets un paquet de piasses dans une mine et ça ne te donnera pas de cuivre. Ce ne sont pas les propriétaires d’entreprises qui coupent les arbres, qui creusent les mines, ce sont les travailleurs. Si ce n’était pas de leurs bras et de leur sueur, on n’aurait rien! Pourtant, on continue à les traiter comme des chiens. On les fait travailler comme des damnés, puis on les renvoie quand on n’en a plus besoin. L’autre jour, à la Fondation pour l’aide aux travailleurs et travailleuses accidentés, on a examiné le cas d’un mineur qui travaille comme un forcené depuis une dizaine d’années. Les maladies qu’il a maintenant, je gage que ça dépend de lui? S’il a mal aux bras, c’est parce qu’il s’est crossé de travers, je suppose? Pis s’il a mal aux poumons, c’est parce qu’il s’est endormi après avoir baisé et qu’il n’a pas pris le temps de se couvrir? C’est écœurant les maladies industrielles, c‘est écœurant! Moi, je suis scandalisé! Je suis humilié de voir que, dans mon pays, il y a encore des gens qui se font massacrer pour ensuite être mis au chômage. C’est une totale aberration! On gueule contre les assistés sociaux, mais qu’est-ce qu’on doit penser des compagnies qui se font financer à coups de millions par le gouvernement? Ce sont eux, les assistés sociaux!»

(Entrevue accordée au Voir en avril 1991.)


Et si au moins il nous avait légué, collectivement, une seule de ses couilles...


dimanche 11 avril 2010

Attention, je vous écoute...

Une des dernières phrases qu'a prononcées Stéphane Dompierre dans sa trentaine:

«Je ne tough pas mes blondes assez longtemps pour voir mourir les chiens.»

mardi 6 avril 2010

Salon du livre de Québec

Comme j'organise les activités entourant le prix littéraire des collégiens à mon cégep, prix décerné dans le cadre du Salon international du livre de Québec, le SILQ marque mon printemps depuis quelques années déjà.

Mais cette année, mon plaisir est double: je resterai à Québec quelques heures de plus pour des séances de dédicaces. Voici mon horaire:

Le vendredi 9 avril: 15h à 16h et 20h à 21h;
le samedi 10 avril: 13h à 14h et 18h à 19h30.

Si vous passez dans le coin, venez me dire un petit bonjour!

jeudi 1 avril 2010

À la recherche du temps perdu

L'avantage, avec l'âge, c'est qu'on sait ce qu'on veut. On sait aussi, du moins habituellement, comment l'obtenir. On est efficace, précis, on ne perd plus son temps…


Jeune, on n'est pas aussi efficient. On vise B, on atteint A, parfois C. Il m'est arrivé de frôler D (et E, mais je vous en parlerai une autre fois). On est vague, un peu flou, on arrive à côté des objectifs (si on en a!), ce qui nous fait découvrir des sentiers qu'on n'aurait pas exploré, goûter des saveurs qu'on aurait pas osé se mettre en bouche. C'est comme ça qu'on pense devenir médecin et qu'on finit professeur. Ou écrivain. Ou boucher.


Il en va de même des dictionnaires électroniques intégrés aux traitements de texte. Besoin d'une définition, d'un synonyme? Clique ici, sélectionne. Bingo bonsoir, pas de tataouinage. Les dictionnaires électroniques, c'est l'équivalent de la quarantaine, c'est l'ouvrage de références adulte.


Mais j'ai tâté du dictionnaire électronique. J'en voulais un depuis longtemps. Verdict? Autant je ne m'ennuie pas de mon adolescence, autant je m'ennuie de la version papier de mes dictionnaires. Avec l'ancêtre de mon e-Bob, je cherchais un mot, j'en découvrais 10 autres, j'en avais pour vingt minutes à chaque recherche. Parfois, j'en oubliais le mot qui m'avait fait ouvrir le bouquin. Combien d'heures ai-je passées, enfant (et plus tard...), à regarder les drapeaux dans le Petit Larousse, à scruter les parties d'un bateau, à lire les pages roses?


Grâce au dictionnaire électronique, je ne perds plus mon temps. Et ça m'ennuie.