mercredi 25 juin 2008

Perles oubliées...

L’inconvénient avec ce genre de florilège, c’est qu’on amasse les perles ici et là, et on finit par en retrouver partout. Voilà que je viens de tomber sur quelques notes aux hasards de mon ménage. Je ne crois pas les avoir déjà transcrites ici. S’il y a redite, je m’en excuse.

Je le répète: l'exercice se veut humoristique. Je ne veux pas rire des étudiants qui ont pondu ces perles. Je les aime trop pour ça.


«L’auteur se retrouve aujourd’hui avec 4 romans sous la ceinture.»
Sans doute un auteur de littérature érotique.

«L’histoire a un rythme continuel et un nombre de personnages juste.»
Un peu plus et il y en avait trop.

«Ses écrits sont reconnus pour leur sombreté.»
En effet, ce n’est pas très clarité…

«L’auteur gagne l’intérêt du lecteur en utilisant le confus.»
…ainsi que du perdu.

«Étant donné queles romans ne sont pas écrits du même point de vue, la lecture a été semblable.»

Parlant de confus…

« Elle a publié ‘L’Heure grise’ en 1975, jusqu’à 1984.»
Une longue publication.

«Dans les livres, il est évident qu’il y a un narrateur.»
Mais où est-il, on se le demande.

«En tant que vocabulaire, il est simple de comprendre le livre.»
En tant que lecteur par contre…

«Certains aspects le rendent mouvant et fabulant.»
Ça m’émouve.

«À la suite d’avoir été désunis, leur vie est méconnaissable après le trépas des hostilités.»

On est pouet ou on ne l’est pas.

«La matière restitue ce roman un peu vétilleux à digérer.»
Un roman à recettes manquées.

«Il est évocatif et vigoureux à lire.»
Moins à corriger cependant.

«Les récits nous amènent dans une vraie montagne rocheuse d’émotions.»
Elles sont plus rochantes que les russes.

«Cette œuvre inoubliable ne passera jamais sous silence.»
Ça nous laisse bouche bée.

«Les enfants devront se contempler à être seuls afin de survivre.»
La méthode narcissique.

«Le temps pour lire le livre nécessite une longue période.»
Le temps prend du temps.

«(…) ce qui exige une compréhension développée afin de suivre la fin.»
Moi j’ai tout compris à partir de la fin.

«Le livre est rédacté en français.»
Ce qui soulève des réactions mitactées.

«Dubois se fie aux sources d’autrui.»
Là où l’information coule.

«On s’interroge sur cette société corruptée.»
On devient ruptés à ce genre d’erreurs…

«La mode de vie des Américains»
Le mode printemps-été.

«Il parle de choses qui la observés, parezample de la violence.»
Pas de doutes, il l’aise a vus.

«Il a écrit une quinzaine de romains.»
Et gagné un César.

«C’est un livre informatique et objectif.»
Un ordinateur neutre.

«Il est né en Toulouse» (Non.)
«dans Toulouse.» (Noon!!)
«à (…)» (Oui!!!) «(…) Talouse.» (Zut!)

«Ce n’est pas un livre à lire hors du plaisir.»
Mais bien dedans.

«Il aime rencontrer toutes sortes de comportements.»
Enchanté!

«Il écoute les Amiriquins.»
(Pour écrire des bouquains.)

«Pendant toute l’histoire, le personnage de la mère est soit morte, soit malade.»
Quoi? Encore morte? C’est redondant…

5 commentaires:

  1. Hahaha! Tes commentaires sont hilarants! Merci d'avoir égayer ma journée avec cette note ;-)

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  2. Merci de noter et de partager ! Ça fait du bien de rire ! ;-D

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  3. Ahaha... vraiment trop... trop... incroyable... mais... très hilarisant !!! ;o)))

    J'adore les commentaires..

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  4. Leurs écrits, tes commentaires. L'un sans l'autre ils n'auraient pas cette saveur jouissive!!

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  5. Merci, cher Daniel Rondeau.

    Je peux me permettre de rire librement -et je m'étonne de ne pas en être déjà morte-, puisque (dieu est grand!) je te sais là, à leur enseigner de grand cœur (ainsi que de bon cœur) notre chère langue française d'amour.

    Ton humour a ce petit quelque chose de pragmatique qu'ont les profs de français, il me semble...

    Je me meurs, je me meurs! (de rire)


    (Une connaissance d'un ami)

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