mercredi 7 septembre 2005

Bob Denver métaphorique

Même le plus illustre des Joyeux Naufragés vient de décéder.
Faut croire que les secours mettent beaucoup, beaucoup de temps à arriver...

Il serait fort probablement de mauvais goût de chanter tout haut la chanson thème en ces temps de crue. Il y a juste Céline qui peut. Alors, pour Gilligan, une dernière fois, on ch-ch-ch-cha-chante dans sa tête (hou, houou):

Il était un tout petit bateau
Sur l'eau du Pacifique
Dans un pays où il fait chaud
Sous le ciel des Tropiques.
A bord y'avait le matelot
Et le vieux capitaine
Cinq passagers partis sur l'eau
Pour trois heures à peine,
Pour trois heures à peine.

(Bruit de tonnerre!!!)

Soudain le vent se lève au large
Un orage imprévu
Sans le secours de l'équipage
Ils étaient perdus, ils étaient perdus.
Sur le bord d'une île inconnue
Ils se sont retrouvés
Y'a Gilligan, le capitaine (très court solo de piccolo)
Le millionnaire, son épouse (on étire le ouuuuuu!)
La jolie star, et leurs amis,
Sur l'île de Gilligan.

(ce couplet était chanté à la fin de l'émission)

Les voilà tous naufragés
Un peu mélancoliques
Jouant Robinson Crusoé
Sur le bord du Pacifique.
Le capitaine et son matelot,
Dépenseront pour eux,
Des trésors d'imaginations,
Pour les dérider un peu,
Pour les dérider un peu.

3 commentaires:

  1. Et pourtant, qui ne rêverait pas de pousser son dernier soupir dans un hamac, avec la belle Marianne à son chevet?

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  2. Il a un quelque chose de toi Gilligane! J'arrive pas à voir quoi. Pas la bouche. Pas le nez. Pas les cheveux. Pas le casque. Le regard peut-être. Une certaine innocence? Non, c'est bitch... une certaine humilité/timidité. Je suis certaine que Gilligane aurait eu tendance à rougir s'il avait été blond!

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