On vit dans un cirque où on se fait projeter d'un canon dans un filet, pendant des années, à s’en démolir la colonne, à s’en rendre sourd, à finir par se compacter. Pour amuser la foule. Pour perdre sa vie. Pour la gagner un peu aussi. Puis endurer la logorrhée d’un clown frustré qui a les fesses en steak haché tant il s’est fait mordre par un chien dans son numéro de cirque.
Reste l’appareil auditif qu’on peut éteindre pour parer au pleurnichage ambiant, reste l’ironie comme ultime barrière contre le non-sens de la vie, reste la dynamite qu’on peut se mettre autour de la taille pour exploser en vol, pour ne jamais plus se poser, pour ne jamais plus retomber dans le filet mou de l’oubli.
Reste que parfois, il faut péter pour se faire entendre.
Et que le jour où le clown va mordre le chien, personne va comprendre.
(inspiré de Christian Bégin - Circus minimus)
Reste la folie, la VIE, les saouleries,le vent dans le casque à 140 sur une vieille Triumph,les cunis,les pipes d`enfer,les cornichons à l`aneth à 4h00 du mat....
RépondreEffacerReste le sourire des enfants,la passion,l`amour,les amis qui donnent un coup de main,les framboises qui poussent dans le jardin....
Reste le soleil qui entre dans une pièce,la musique,les caresses qui font frémir,le vent,les premiers mots d`un enfant...
Reste un flocon sur le bout de la langue,une goutte de pluie sur la nuque un soir de canicule,un mots d`appréciation,le papier de toilette qui se déroule à l`opposé du mur...
Reste que la schnoute est chiante,mais que le reste vaut la peine de ne pas se faire kamikaze...
Reste que la vie est belle en chriss...
Réponse d`une personne saoule à 4h46 du mat.