vendredi 13 août 2004

La Palice, et autres pognages de front inutiles

On oublie pas, on s'habitue.
On remplace pas, on pallie.
On devient vieux, on gagne en poids ce qu'on perd en cheveux, dents et autres artifices. Derrière la pupille restera toujours un âge qu'on associe à l'innocence des vingt ans, mais qui se savoure plus tard, plein de sucre sur l'amer de l'écorce.

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C'est pas pour rien que les vieux oublient ce qu'ils ont fait il y a 5 minutes, mais pas les détails d'il y a 60 ans. C'est justement pas des détails. C'est la vie, c'est une immense anecdote.

La vie est une farce de ti-cul de 5 ans; le punch final est prévisible et plate, mais c'est tellement cute racontée avec deux dents en moins.

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Alexandre, c'est pas parce qu'on est proche qu'on est pas loin.
Un pas en arrière peut être un élan.

Pis Paris, c'est tout de même un peu mieux que Montréal Nord.


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